George
Ambassadeur du courage
Le pire cadeau d'anniversaire
« La dernière chose qu'on voudrait le jour de son anniversaire, c'est apprendre sa séropositivité. »
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Malheureusement, c'est ce qui m'est arrivé. Tout ce dont je me souviens de ce jour, c'est que je pensais au nombre d'anniversaires que j'allais encore avoir. Tout semblait si mécanique, j'entendais mon médecin m'expliquer que ce diagnostic n'était pas une condamnation à mort, alors même qu'à cette époque les gens mouraient encore du sida. Il était difficile de croire que ce n'était pas une condamnation à mort, mais plus je m'informais sur les traitements et les taux de survie, plus je me prenais à accepter mon état.

À qui dois-je le dire ? Comment puis-je le cacher ? Comment puis-je continuer à vivre avec le VIH ? Ce sont toutes des questions habituelles que je me suis posées et auxquelles il m'a été difficile de répondre. Essayer de vivre une vie normale avec le VIH peut être très difficile. Être ici 18 anniversaires plus tard témoigne du fait que cela devient de plus en plus facile chaque jour. J'ai eu la chance de trouver d'autres personnes vivant avec le VIH, de les accueillir dans ma vie et d'apprendre de leurs expériences de vie. Je n'ai pas été condamné à mort. Je suis séropositif et je continue à vivre pleinement ma vie.